Baromètre carrière 2023/24 : près de la moitié des étudiants français considèrent la transition vers le monde professionnel comme un défi majeur.

JobTeaser lève le voile sur les défis de la transition études-travail pour la génération Z

JobTeaser, le leader européen du recrutement des jeunes talents, dévoile les résultats de son Baromètre Carrière 2023/24. Cette étude, réalisée en partenariat avec Kantar, fait la lumière sur les enjeux majeurs de la transition de la vie académique au monde professionnel chez la Génération Z. Le baromètre met aussi en regard leur point de vue et celui des recruteurs, plus que jamais confrontés à la guerre des talents.

Des études à leur carrière : une transition périlleuse

Derrière l’enthousiasme des remises de diplômes, une réalité plus crue se dessine : le passage des amphis aux salles de réunions est tout sauf une sinécure. Près de la moitié (42 %) des étudiants considèrent la transition de la vie académique au monde professionnel comme un défi majeur. Les sources de stress sont diverses : le manque palpable de clarté en ce qui concerne les pratiques et les outils du monde professionnel (24 %), le manque d’application concrète de la formation en rapport au monde du travail (20 %), et enfin, une vision floue de leur futur professionnel (20 %).

“Ce constat rappelle l'importance de créer des passerelles solides entre le monde académique et celui de l'entreprise, afin de permettre aux nouveaux arrivants sur le marché du travail de naviguer avec assurance et compétence dans leur nouveau rôle.” constate Adrien Ledoux, CEO de JobTeaser.

Une connaissance encore mitigée du monde professionnel

 L’étude reflète un certain manque de connaissance du monde professionnel, qui se traduit par des craintes quand vient l’heure des choix : 1 Gen Z sur 3 redoute de prendre une décision inappropriée en choisissant son futur employeur. Parmi les sujets d’incertitudes , les 18-27 mentionnent principalement un manque de connaissance des opportunités existantes sur le marché du travail, de la meilleure façon de mener un entretien d’embauche et du salaire auquel ils peuvent prétendre. ​

L'étude révèle aussi une disparité entre la perception que la Génération Z a de sa propre compréhension du marché du travail et celle perçue par les recruteurs. Cette disparité est particulièrement notable quant au domaine sectoriel convoité : 79% des 18-27 ans estiment bien le connaître, mais seulement 65% des recruteurs estiment ces connaissances adéquates ou suffisantes. L'écart se creuse davantage encore en ce qui concerne la connaissance de soi-même : 73% de la Génération Z affirment maîtriser leurs forces et faiblesses, un chiffre qui tombe à 47% lorsque l’on pose la question aux recruteurs. En ce qui concerne la préparation aux entretiens d'embauche, 66% de la Génération Z se sentent prêts mais seuls 55% des recruteurs partagent cet avis.

Adrien Ledoux : Il s’agit en réalité d’un phénomène bien connu qui s’applique dans de nombreux domaines : ​ l’effet Dunning-Kruger.les personnes inexpérimentées ont tendance à surestimer leurs compétences, ce qui peut mener à une confiance excessive. À nous, collectivement d’accompagner les jeunes vers une meilleure connaissance du marché et des attentes professionnelles”.

L’argent, toujours le nerf de la guerre (des talents) 

Sans surprise, l'incertitude économique pousse - plus que jamais - les Z à considérer comme centrale la question salariale. Dans ce contexte d’inflation, le coût de la vie est en tête des préoccupations : ainsi, près de la moitié (48%) des Z ont peur de ne pas réussir à financer leur vie. Conséquence directe : la rémunération reste le critère numéro 1 pour le choix de leur prochain poste (47%), ex aequo avec une bonne relation avec leur équipe et collègues, talonné par un bon équilibre entre le travail et la vie privée, ainsi qu’un environnement bienveillant (46%). 

 Nombreux sont d’ailleurs ceux qui cherchent une revalorisation de leur salaire dans une autre entreprise : 2 travailleurs Gen Z sur 3 prévoient de quitter leur entreprise au cours de l’année prochaine. Sans surprise, la rémunération est le premier moteur de cette décision (36%).

La guerre des talents ne faiblit pas ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​

61% des recruteurs pensent qu’il est actuellement difficile de recruter des profils juniors, plus encore qu’en 2022 (49%). En parallèle, 36 % des entreprises prévoient de recruter davantage qu'en 2022.Cependant, les budgets alloués au recrutement restent comparables à l‘année précédente, voire légèrement en baisse. ​ 

“Recruter n'a jamais été aussi difficile, les études réalisées ​ ces ​ derniers mois et années le montrent. Dans les écoles et universités, être présent avant même la fin des études devient crucial pour les entreprises, notamment pour certains profils pénuriques (développeurs, ingénieurs, techniciens, etc.) Autre signe de tension : face aux difficultés de recrutement, les entreprises diversifient de plus en plus leurs sources de candidats et élargissent leur bassin de recrutement avec ​ des profils universitaires et bac+3 (bachelor, DUT, Licence, Licence Pro)” poursuit Adrien Ledoux.

 À ce phénomène, s’ajoute chez les Gen Z une faible adhésion pour les contrats à durée indéterminée et un intérêt moindre pour les grandes structures : la moitié des étudiants ne considère pas crucial d'obtenir un CDI et 16 % d’entre eux seulement se voient travailler pour des grands groupes de plus de 500 employés. Les petites (46 %) et moyennes entreprises (24 %) apparaissent davantage populaires pour les jeunes .

La balle dans le camp de la Gen Z

Alors que les 18-27 continuent à ​ 86 % de considérer que les recruteurs sont en position de force face lors du processus de recrutement, ils ont pourtant le vent en poupe : lors d’une recherche d’emploi, les Z postulent en moyenne à 9 offres, réalisent un entretien avec 3 entreprises et reçoivent 1,5 réponse positive.

En réalité, le rapport de force entre recruteurs et candidats est bien plus équilibré par rapport à ce que l’on peut imaginer. ​ Les recruteurs font bien souvent face à des contraintes fortes : concurrence, pénurie de candidats, attractivité,... qui vont limiter leur capacité à embaucher et ouvrir la voie à des négociations. conclut Anne Le Bruchec, DRH chez JobTeaser.

L'entièreté du Baromètre Carrière 2023/24 est disponible en téléchargement.

Méthodologie  ​ ​ ​ ​ ​ ​

En partenariat avec Kantar, leader mondial en recherche de marché, JobTeaser a entrepris une étude pour dévoiler les perspectives sur l‘avenir professionnel de la Génération Z. Menée du 27 juin au 11 juillet 2023, nous avons interrogé 1.000 individus âgés de 18 à 27 ans (dont 578 étudiants et 522 travailleurs), ainsi que 401 individus chargés du recrutement pour leur organisation, auprès d'entreprises de 10 salariés et plus. 

L‘accent a été mis sur la représentativité de l‘échantillon. Pour la Génération Z, la méthode des quotas en termes de genre et de région a été utilisée, garantissant que les voix de toutes les facettes de la société soient entendues. De même, l‘échantillon des recruteurs a été soigneusement sélectionné pour refléter la diversité des entreprises, en utilisant des quotas en termes de genre, d‘âge, de région et de taille d‘entreprise. 


A propos

Le Gen Z Lab

L’observatoire de JobTeaser dédié à l'analyse des générations futures

Lancé en 2023, The Gen Z Lab regroupe nos ressources liées aux tendances propres à la génération Z dans sa relation au travail. Notre ambition : démystifier les fantasmes qui entourent cette jeunesse, étudier ses usages et mieux comprendre ses aspirations. Le tout avec un enjeu clé : rassembler. Études, témoignages, tribunes, décryptages, prospectives : retrouvez ici tous nos supports liés à ceux qui feront le monde du travail de demain, grâce aux experts JobTeaser. ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​

JobTeaser

Leader sur le recrutement et l'orientation des jeunes talents en Europe, JobTeaser est implanté dans 25 pays et compte 400 salariés en Europe. L'entreprise a été créée en 2008 à partir du constat que la transition entre le monde étudiant et le monde professionnel était souvent un moment difficile pour cette génération.

L’entreprise se donne pour mission d’aider les jeunes dans leur orientation professionnelle. À cette fin, JobTeaser propose une plateforme de recherche de stages et d’emplois destinée aux étudiants et aux jeunes diplômés. Intégré directement dans 800 écoles et universités, l'entreprise permet à 5 millions de jeunes de trouver leur voie, ainsi qu’à plus de 250 000 recruteurs d’y communiquer et de sourcer les meilleurs talents.

Marion Cabanel

Marion Cabanel

Head of Brand & Communication, JobTeaser

 

À propos de JobTeaser

Leader sur le recrutement et l'orientation des jeunes talents en Europe, JobTeaser est implanté dans 25 pays et compte 250 salariés en Europe. L'entreprise a été créé en 2008 à partir du constat que la transition entre le monde étudiant et le monde professionnel était souvent un moment difficile pour cette jeune génération. L’entreprise se donne pour mission d’aider les jeunes dans leur orientation professionnelle.

À cette fin, JobTeaser propose une plateforme de recherche de stages et d’emplois destinée aux étudiants et aux jeunes diplômés. Intégré directement dans 800 écoles et universités, l'entreprise permet à 5 millions de jeunes de trouver leur voie, ainsi qu’à plus de 250 000 recruteurs d’y communiquer et de sourcer des talents.

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